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Je ne fais que ramasser les noix depuis que le noyer a été dressé avec le triangle 3/4/5 avec comme unité Isis ( 1 mètre ou 5 empans, Isis sculptée sur la tombe en quartzite) et le triangle V11/5/6 qui se tracent tout seul et les cercles de construction des triangles qui sont à disposition pour chaque Chapelle que nous traçons, rien ne s'y perd.
Ici nous avons le corps de la deuxième Chapelle LKRM, ce rectangle de 3.80 m de longueur, ici à 3.81 Isis sur le tracé et 2.53 mètres Isis sur le tracé, nous sommes donc à plus ou moins 1 centimètre pour 4 mètres,
Simple, notre 3/4/5 prenant les 5 mesures déjà doublées pour le traçage des précédentes, un beau 10 Isis, carré tracé dans lequel deux petits rabattements au compas nous permettent de réaliser un rapport 1/ Phi carré, 3.81 Isis/10 Isis.
La largeur étant les 2/3, Thalès nous aide à les obtenir, sachant que Thalès a tout appris des scribes des formes et des contours de l'ancienne Egypte et n'oublions pas qu'il y avait dès le septième siècle avant notre ère dans le delta du Nil des populations d'origine Grecques.
Bientôt la quatrième !
Nous placerons aussi les sarcophages et le masque, masque( 0.54 m de hauteur) qui est tout simplement le tiers de la largeur du corps de la quatrième Chapelle, la proportion qui a doré Isis, soit 1 mètre devenu 1.618 mètre.
Puis nous passerons au rectangle des corniches et enfin les tracés des élévations.
Face à notre regard aujourd'hui sur ces témoignages de civilisation, nous considérons que le scribe des formes et des contours dispose ses rectangles, ses chapelles aux dimensions uniquement fonctionnelles, aux rapports aléatoires, au pif, sans aucune autre contingence conceptuelle préétablie, mis à part superstitieuse.
Nous regardons avec nos propres connaissances en ces domaines, et aussi notre ignorance, réduites aux préoccupations de construction suivant des normes techniques dont nous ne connaissons même plus aujourd'hui les sources, las causes.
Pire nous n'avons même plus connaissance qu'il existait des protocoles de création, nous ne le savons plus depuis l'académisation apparues en grande pompe au XVII ème siècle, la relève des maitres d'œuvres par la famille des nobles et des bourgeois qui n'avaient reçu aucune transmission orale, ni du geste, de ces maitres disparus, ce qui s'opéra mimétiquement dans toute l'Europe....
La colonisation achèvera une suprématie d'un académisme mimétique se préoccupant du pourquoi sans même en connaitre les causes...copiant, au lieu d'analyser les ordres architecturaux, copiant par l'arithmétique et dans un oubli crasse de la géométrie, qui est le geste de la "gestation" d'une œuvre, géométrie dans le sens plein du terme.
L'art de notre modernité recherchera par l'unique intuition, par le sensible, à se remettre en résonnance, mais non en "raisonnance" avec les maitres du passé, à défaut d'avoir la capacité d'analyse, ayant perdu tous les repères de ses pairs.
Alexandre Varille a eu la bonne intuition, nous lui devons tant, sans lui nous aurions perdu à jamais la simple trace du chemin qu'à 'ouvert Oupouaout', et nous aurions perdu à jamais les ailes du grand Bénou, et notre repos mérité sous le Tamaris
Une œuvre d'art contient toutes les sciences de son époque.
Le tombeau de Toutankhamon contient toute les sciences de son époque.
Le noyer étend ses branches, donne ses fruits, suffit de les ramasser et de les offrir.